2006: EMBRUNMAN
MISSION ACCOMPLIE


Le dénivelé du parcours vélo avec l'Izoard au milieu.

1) INTRODUCTION

Bon, d'accord, j'avais dit que je ne le referai plus. Mais comme j'ai beaucoup progressé en vélo, je me suis dit qu'il fallait que j'améliore mes 15h46 de 2002. Mon objectif: Battre le temps de mon copain Jean-François SAWECZKO qui l'avait fait la même année que moi en 14h56. Ca fait 50 minutes à gagner mais j'y crois, je suis vraiment plus fort à vélo et on verra bien à pieds...

2) LA PREPARATION

Avril: Les premières courses (duathlons) arrivent et un constat s'impose: L'ironman de Nice l'an dernier à laissé des traces et à pieds je suis lamentable. En plus, j'ai quelques kilos en trop. Donc, première chose: régime. Rien de compliqué: juste arrêter de manger des gâteaux le soir après manger. Et ça marche: En moins d'un mois je passe de 67kg (après un gros repas un soir!) à 63 (pour 1m73). Du coup, en vélo dans les côtes, je vole ! A pieds je retrouve à peu prés mon niveau. Et bien sur, le moral remonte et avec, l'envie de m'inscrire et de m'entraîner. Je prends trois semaines de congés avant la course pour accumuler les km. Semaines à 15h, 17h et enfin 20h. Je fais plusieurs sorties de 20km à pieds. La semaine précédant la course, repos. JE SUIS PRET ! (et pèse 61kg)

3) AVANT LA COURSE

J'arrive au dernier moment à Embrun, c'est à dire l'après-midi de la veille. Je vais retirer mon dossard. Il faut laisser une caution de 15 Euros pour la puce de chronométrage. Ensuite, il faut déposer le vélo dans le parc. C'est l'occasion de retrouver les copains du club (on est 11 inscrits). Vient ensuite le moment du briefing. Comme d'habitude on n'entend rien et on n'apprend rien. Je vais ensuite à la recherche d'une pizza pour laisser au ravitaillement en haut de l'Izoard. C'est pas trop diététique mais dans ces moments là, le principal c'est de se remonter le moral en se faisant plaisir ! Comme je n'en trouve pas, j'achète 2 crêpes au jambon fromage. Pour l'instant, elles sont chaudes et elles sentent bon...


La veille, après le briefing. Les 11 toulonnais au départ seront à l'arrivée.

Serge PELLEGRY, copain du club qui fait aussi la course, accepte que j'étale mon matelas et mes couvertures sous le hauvent devant sa caravane. Le soir, Je m'endors de suite, pas stressé du tout, au contraire je suis pressé d'en découdre. Je me réveille vers 3h du matin car il fait assez froid. J'hésite encore sur la façon dont je vais m'habiller pour la course: est-ce que j'emporte un coupe-vent ? les manchettes ?

Comme prévu, on se lève à 4h. Serge prépare du thé et on petit-déjeune en trempant nos "gatosports" dedans. Comme son camping n'est pas loin, on va au départ à pieds. Ca nous permet de réveiller nos muscles et surtout de nous réchauffer car il fait froid (6°C à ce qu'il parait). A l'entrée du parc, il faut se déshabiller pour se faire marquer, brrrrr. Dans le parc, j'ai largement le temps de bien préparer mes affaires.

4) LA COURSE

Plus de 900 personnes au départ, c'est le record de l'épreuve. Les filles et les handicapés partent à 5h50. C'est ensuite à nous à 6h00, mais comme cette année il y a beaucoup de monde, la plage est pleine et le départ est donné alors que je suis encore dans le parc ! Heureusement ça se dégage vite et en me faufilant j'atteins rapidement l'eau. Je n'ai pas perdu plus de 15 secondes. J'hésitais à me placer un peu devant pour ne pas perdre trop de temps ou à rester derrière pour ne pas perdre des forces à nager dans la masse. Le sort à décidé pour moi.

L'eau est à 20°C et c'est un plaisir d'y rentrer. Il n'y a pas de bousculade. Je nage tranquillement et le premier tour se passe bien. Je regarde la montre en repassant devant la digue: 42mn. J'ai donc du faire le premier tour en 40mn, ça fera 1h20, bof, je comptais nager en 1h15, comme à Nice. Et si j'accélérais un peu ? C'est une course quand même ! D'autant plus que maintenant je suis chaud, une petite douleur à l'épaule est partie et les bras tournent bien.

Finalement je sors de l'eau en 1h15'24" c'est le 619ème temps. Je suis très content de moi.

Dans le parc par contre, je galère: ma place est sur les cailloux et je vais perdre un temps fou à m'essuyer entre les orteils. En plus il fait froid et j'ai les mains et les pieds engourdis. Alors, les manchettes ? je les prends ou pas ? Pour l'instant il fait froid mais ensuite, à 14 heures, ça risque de bien m'énerver, sur les poignets ou dans les poches... ? ... ? ... ? ... ? Bon allez, tant pis, ils annoncent du soleil, je ne les prends pas.

Je reste 7'30" dans le parc (à peu prés 2' de plus qu'en 2002 où j'avais pris le temps de me mettre de la crème solaire, je suis dégoûté !)


Embrun, départ vélo. Là il fait moins de 10°C.

Départ pour le vélo, heureusement que ça monte car il fait toujours froid, j'ai les mains et les pieds gelés. J'aurais peut-être du prendre les manchettes. Au sommet le soleil pointe son nez, ouf. Mais pas le temps de se réchauffer, ça redescend... à l'ombre ! Puis ça remonte (je n'aurais jamais autant attendu avec impatience les montées !) Dans la descente vers Savines, je suis toujours frigorifié. Mais ce n'est pas des manchettes qu'il fallait, c'est une doudoune. Laurent TOURETTE (Toulon triathlon) me double dans Savines (km 40). Retour vers Embrun, le chrono n'est pas brillant: je suis en retard par rapport à 2002 ! D'un autre coté l'avantage c'est que ces 50 premiers km, je les ai faits vraiment cool, trop occupé à me demander comment j'allais faire pour continuer. Richard JARREAU (Toulon) me double après Embrun.

Comme prévu, avec la matinée qui avance, la température monte et avant Guillestre (km 60), je suis vraiment bien. Je me fais un peu plaisir sur la longue ligne droite de la route nationale, allongé sur les prolongateurs, je double une vingtaine de concurrents. Je continue sur ma lancée dans les gorges du Guil (km70) et je redouble Richard. Puis, comme je commence à sentir les jambes durcir, je décide de lever le pied. L'Izoard arrive bientôt. Jean-Luc BERAUD (Toulon) me double juste avant le monument au pied de la montée. Montée que j'attaque très tranquillement. Et plus ça va, mieux ça va. Olivier BERZAL (Toulon) me croise en scooter, il reste une minute avec moi pour m'encourager. On attaque la partie la plus raide: les lacets après la ligne droite de Brunissard. Je fais un arrêt pipi (mon seul au vélo). Je rattrape Jean-Luc avant la petite descente de Casse déserte. On passe côte à côte devant le photographe. Au sommet, pour rigoler, j'accélère de 0.5 km/h et lui fait le sprint "pour le maillot à pois". Arrêt au ravitaillement, juste au moment ou laurent TOURETTE repart. Finalement, j'ai emmené mes crêpes avec moi et je n'ai rien laissé à l'organisation, comme ça ca m'évite d'attendre mon sac et de stresser pour savoir s'ils ne l'ont pas perdu. Je prend quand même le temps de me faire dorloter par un bénévole qui me donne du thé chaud sucré et qui me glisse un journal sous le maillot. J'ai 10mn d'avance par rapport à 2002, pas terrible ! Il est 12h20.


Col de l'Izoard

Dans la descente, il fait froid mais c'est supportable par rapport à ce matin. Sans forcer, je laisse sur place plusieurs concurrents en leur faisant l'extérieur ou l'intérieur au freinage dans les virages. Sans doute des habitants de régions plates pas habitués à descendre le Faron ! La route est lisse comme un billard, c'est un plaisir. 76km/h sans pédaler. Sur la partie basse, moins pentue, j'attaque ma première crêpe qui maintenant est froide et sans saveur. Mais bon, au moins c'est consistant, et une seule suffira ! Jean-Luc en profite pour me redoubler.

Briançon (km 120) Le plus pénible commence: le retour vers Embrun avec le vent de face. Et quel vent ! Beaucoup plus fort qu'en 2002 ! Dans la montée des Vigneaux (km 130) comme en 2002, je suis à la peine (sans doute la digestion qui pompe de l'énergie). Le vent est toujours fort, ça commence à être franchement dur pour les jambes. Autant en 2002 je l'avais fait pour finir, donc je pouvais me permettre de ralentir, autant là j'ai un objectif de temps, il ne s'agit pas de traîner. Enfin la montée de Pallon (km 140) 1.5km en ligne droite à plus de 10%. Oui, je préfère les montées car premièrement on se rend moins compte du vent et deuxièmement après une bonne montée il y a une bonne descente ! Certains sont en train de pousser le vélo ! On passe devant l'aérodrôme, le seul endroit où il y avait vraiment du vent en 2002. Puis on traverse la nationale (en faisant coucou à la longue queue des automobilistes arrêtés par les policiers au carrefour !) pour retrouver le chemin du parcours aller. De ce coté de la vallée, la route est un peu plus à l'abri du vent. Je suis partagé entre deux options: soit je ralenti pour garder des forces (il y a quand même un marathon derrière !) soit je continu à forcer un peu parce justement sur le marathon, je ne pense pas beaucoup améliorer mon temps. Je décide de forcer car en plus j'aimerai bien finir le vélo avant l'arrivée du premier. Je vais passer le reste du parcours à faire des calculs.


Pont neuf (retour sur Embrun)

Dernière difficulté: l'ascension de Chalvet (km 175) mais je préfère une côte suivi d'une descente à un long morceau plat avec le vent de face, donc, ça se passe bien. Je n'arrête pas de regarder la montre: ça va être juste, ça va pas le faire ! 16h00, j'attaque la dernière descente. C'est trop tard: le premier doit être en train d'arriver. Et moi je vais finir le vélo à 16h05... 16h10 sortie du parc... Il faut que je fasse mieux que 14h56 donc que j'arrive avant 20h56... 20h50 pour arrondir. Ca fait 4h40 pour faire le marathon, aïe, aïe, aïe, c'est mission impossible ! En 2002 j'avais mis 5h15. A Nice j'ai mis 4h41 mais c'était tout plat. Ici à la course à pieds aussi il y a des montées (400m de dénivelé).

Bilan du vélo: J'ai fait les 188 km en 8h46' à 21,5 km/h de moyenne (en comptant tous les arrêts, pipi et ravitaillements). C'est le 629ème temps. Je gagne seulement 15mn par rapport à 2002. Je suis très, très, très, déçu car je comptais pratiquement tout gagner au vélo. Et en plus j'ai perdu 6 places.

Je n'ai pas trop le moral. J'hésite encore à prendre les manchettes car à 21h, il risque de faire froid. Mais non, je ne vais pas les prendre (et je vais encore le regretter). Je me change en 4'11".

Bon ben c'est parti pour la course à pieds. Pffff, finir quand on sait qu'on ne tiendra pas son objectif, c'est dur. En plus j'ai quand même bien forcé à la fin du vélo et je suis fatigué. Est-ce que je vais abandonner ? Bizarrement, je n'ai pas mal aux quadriceps mais plutôt aux fessiers. Donc, c'est un peu douloureux mais ça ne me gène pas pour courir. Comme ce n'est que le début, j'ai quand même un peu de "jus" et je décide de ne pas traîner. On ne sait jamais, dès fois que je tienne jusqu'au bout. J'arrive sur la digue (km 8), si difficile car comme c'est un aller-retour, on à l'impression de courir pour rien. Ca m'avait tellement marqué en 2002 que cette année, je la trouve moins longue ! La digue, c'est aussi l'occasion de croiser les copains qui ne sont pas très loin: Serge PELLEGRY, Frédéric PELLENARD, Frédéric AUVRAY, Laurent TOURETTE et, ouuuu, mais Jean-Luc n'est pas loin du tout, environ 200m. Au retour je croise Christophe COGOLUEGNES qui normalement aurait du me doubler déjà au vélo mais, très mauvais nageur, il a pris beaucoup de retard et laissé beaucoup de forces dans l'eau. Et puis d'autres copains du club comme Luc BOUISSON sont venus en supporter et me suivent un petit peu en vélo. Jean-Michel FERRARI reste avec moi pendant 500m mais un arbitre veille au grain et le fait déguerpir. Jean-Luc reste désespérément à 200m devant, pourtant je cours à un bon rythme. A chaque ravitaillement, je fais bien attention à boire et à m'alimenter. Ca passe relativement facilement, pas de problème (c'est souvent un souci pour de nombreux concurrents). Je me régale même avec des tomates que je sale à outrance, j'en ai encore les lèvres en feu ! A Baratier, je rencontre les cousins de Jean LACAN, un collègue de boulot, mais ce traître n'est pas venu m'encourager cette année.


Montée vers Baratier

Enfin voilà la descente. Comme je suis toujours "en forme" j'allonge ma foulée. Tant pis si ça tient pas, je ne veux rien regretter. Il fait frais, un temps idéal pour courir. Je rattrape enfin Jean-Luc à l'occasion d'un ravitaillement, nous allons finir le premier tour ensemble. Nous voyons Thomas GAZZERA (Toulon), dans le parc, en train de se changer, il est déjà arrivé ! Mauvaise nouvelle: La pluie fait doucement son apparition. Par contre trés bonne surprise: j'ai fait le premier tour en 1h58, c'est EXCELLENT, et pour tout dire inespéré. Bon, je me lance dans de grands calculs: tout d'abord je mesure le temps que je met à faire le tour du plan d'eau (qu'il faut refaire au retour): 21mn... hum... disons 25mn pour assurer... Donc en théorie je peux finir dans 2h25... Il est...18h10... Ca fait 20h35... 20 minutes de marge YAHOUUUUU ! Bon, ben maintenant il va falloir faire quelque chose de très dur: TENIR une bonne allure, ne pas marcher, ne pas rester longtemps aux ravitaillements. J'ai doublé WILLY, un copain internaute, autour du plan d'eau. Lui n'arrive plus à avaler quoi que ce soit et bien sur, sans carburant, la machine n'avance plus. J'ai appris entre temps qu'il a ensuite abandonné. Je ralenti dans la grosse côte du centre ville (où je suis encouragé par Christian SCIFO, un autre copain internaute), je compte bien "envoyer la sauce" dans la descente finale et autour du plan d'eau.


Centre ville d'Embrun

Revoilà la digue, elle passe bien, je double plein de monde. Je suis bien fatigué mais je n'ai pas les jambes dures comme à Nice. Là, je peux courir, c'est juste une question de volonté. La pluie tombe maintenant assez fort et la nuit arrive, il fait de plus en plus froid. Il faut quand même que je lutte contre la petite envie de m'arrêter à un ravitaillement pour attendre une ambulance. D'ailleurs on en entend beaucoup, il doit y avoir pleins d'abandons. Oui mais si je m'arrête, je vais mourir de froid, autant finir le plus vite possible. Et puis j'ai un temps à battre, allez... Je fais la montée de Baratier accompagné de Thierry GARRIGUENC (Toulon) en vélo. Il a mis un K-Way et a eu le courage de continuer à nous encourager. "Accélère" me dit-il comme chaque fois qu'il me croise en course. Mais je me réserve pour la descente. Au ravitaillement de Baratier, les bénévoles ont pris l'initiative de faire du thé chaud. Il n'est pas sucré mais je le déguste quand même, c'est incroyable comme un petit rien peut apporter tant de bonheur ! Voilà la descente qui arrive enfin. C'EST GAGNE: Il me reste 1 heure pour faire environ 7 ou 8 km. Je fonce (11km/h au compteur du vtt de Thierry), je continue à doubler du monde. Le tour du plan d'eau. C'est dur, je n'ai plus aucune force. 1km avant l'arrivée, je vois un maillot de Toulon. C'est Fred PELLENARD. Il n'est pas loin mais tant pis, je ne peux rien faire de plus... Quoique...il ne court vraiment pas vite. Allez Lionel, un dernier effort, après c'est fini. Je double Fred et je continue sur ma lancée. Je double encore deux coureurs autour du parc et encore un dans le dernier détour. Voilà l'arrivée, où est le photographe ? Ce coup-ci je ne veux pas rater la photo ! YAHOUUUUUUUUUUUUU


Arrivée. La photo est encore ratée, j'avais pourtant bien fait l'effort de lever les bras au moment du passage sur la ligne.

14h44'03" mission accomplie. Je suis 493ème sur 777 classés, il y a donc eu plus de 123 abandons ou disqualifiés.

Je fais un marathon de folie en 4h30'32", c'est le 362éme temps et je gagne 132 places.

A l'arrivée, un bénévole vient me couvrir avec le T-shirt finisher. Cette année, c'est un polo de bonne qualité. L'organisateur a entendu nos suppliques: fini le t-shirt délavé au bout de deux passages en machine. On n'a plus droit à une médaille mais tant pis.

5) APRES LA COURSE

Je vais vite rejoindre ma place. Oh là là, tout est trempé, j'avais à moitié fermé le sac, heureusement que je l'avais glissé sous la chaise. Je me couvre avec ce que je peux et file au plus vite. Dernière formalité: rendre la puce et récupérer le chèque de caution. Ca va, les bénévoles qui s'occupent de ça sont organisés et dégourdis et ça passe vite. Je sors du parc, personne ne vérifie mon numéro ni ne récupère ma plaque de cadre. Les organisateurs ont du mal a gérer la chose, les gens fuient la pluie de tous les cotés. En tous cas bravo aux bénévoles qui sont restés pour assurer la fin de la course sous la pluie et dans la nuit. Je croise Serge, on est d'accord tous les deux: direction le camping au plus vite. Mon survêtement (qui me sert de pyjama) est mouillé, hors de question de dormir avec. En plus Serge, sa femme et ses enfants ont sans doute un peu besoin de place pour toutes leurs affaires mouillées aussi. Je décide donc de rentrer de suite à Toulon. Aaaaah, vite le chauffage dans la voiture... Comme il pleut, qu'il fait nuit, que je suis un peu fatigué et que je ne connaît pas trop la route, je roule à 60/70 sur la nationale et je sens bien que je bouchonne un peu mais bon, je préfère assurer. Arrivée à Toulon à 1 heure du matin, douche, dégustation d'un petit dessert. Le chien n'a pas bougé, vous parlez d'un chien de garde ! Je me pèse par curiosité: 58,5 kg !

6) CONCLUSION

Ca ne s'est pas passé du tout comme je le pensais. Pourquoi j'ai fait un si mauvais vélo: Le froid pendant les 3 premières heures, le vent vraiment fort au retour. Pourquoi j'ai fait une super course à pieds: le temps frais, les 3 premières heures du vélo pendant lesquelles finalement je n'ai pas forcé et où je me suis économisé sans m'en rendre compte ? Mon meilleur niveau à vélo qui s'est reporté sur la course à pieds ? Bien évidement, je suis quand même plus que satisfait du résultat. Embrun en moins de 15 heures, voilà une bonne chose de faite. Normalement, cette fois ci, c'était bien la dernière !! ...